Mark





Kinshasa, l’an 2000.
« Elle me regarde droit dans les yeux,
et s’approche de moi avec sa bouteille de primus.
Elle prends une gorgée de sa bière préférée,
me crache au visage et,
tout en me caressant les joues, me dit :
[ Kende! Bala mundele ]
Je te bénis! Pars et sois heureuse,
épouse un blanc... Ce jour là, ma grand-mère m’avait donné son rêve le plus précieux et
c’était la dernière fois que je l’ai vu _















A travers un court-métrage, Prisca Munkeni LaFurie entend
explorer les significations de cette injonction et son impact sur la psyché
d’une jeune fille lors de son passage à l’âge adulte. Doit-on devenir
« Mundele » pour s’accomplir ?