SERIE : WRONG EDUCATION
2016
Tirages Numérotés et signés disponibles à la vente
Formats: 100x75cm | 65x40cm | 90x60cm
Dibond brillante, contrecollé sur plaque
Ou mauvaise éducation?
affrontent le réel.
“ Mes photographies mettent en scène
cette phase de doute.
Plongé dans des situations obscures, loin de leur sérénité juvénile, les personnages confrontent, conservent ou pleurent leurs rêves d'enfants. Sans jamais les renier. Un passage à l'acte adulte.
Pour mettre en avant cette transition, je concentre l’action sur le personnage, c’est lui qui propose une histoire, un dialogue avec ses propres rêves, ses peurs...
“ Mes photographies mettent en scène
cette phase de doute. Plongé dans des situations obscures, loin de leur sérénité juvénile, les personnages confrontent, conservent ou pleurent leurs rêves d'enfants. Sans jamais les renier. Un passage à l'acte adulte.
Pour mettre en avant cette transition, je concentre l’action sur le personnage, c’est lui qui propose une histoire, un dialogue avec ses propres rêves, ses peurs...
LaFurie -
Plongés dans un clair/obscur Caravagesque, ils révèlent autant qu'ils dissimulent leur noirceur. La religieuse, le peintre, le clown ou la danseuse ont été frappés par le mal, le vice, l’excès. Pourtant, les stigmates de leur image infantile demeurent. Même dévoilé, le tutu incarne cette résilience. Chaque lieu étudié, scénarisé dévoile l’ambivalence des personnages entre les murs de leur propre existence. La lumière devient glaçante, le décor angoissant et s’élève autour des personnages une forme d' emprisonnement, une échappatoire aux scènes et à des actes dont ils paraissent détachés. Ni remords, ni prise de conscience. Le spectateur, lui, est poussé à tenir ce rôle. Son œil devient le moralisateur de la scène qui se déroule. Il parcourt le théâtre d'un crime. Les compositions restent toujours ouvertes, de manière à ce que spectateur puisse également être le photographe.
Hyper saturées, les couleurs frappent de dérision, d'un aspect quasi burlesque, les situations. Une image hyperpolissée permet alors de prendre de la distance par rapport à la scène visionnée. Ce n'est pas une peinture sociale, mais un jeu aléatoire. Une espièglerie féroce autour de nos représentations, de ce que l'on voit, que l'on croit voir et savoir.